fake news internet

Partager de fausses infos sur le COVID-19 peut vous couter cher !

Depuis que le COVID-19 frappe la France les fakes circulent à tout-va sur les réseaux sociaux. De nombreuses personnes se pensent expertes aussi, en proposant de faire ceci ou cela pour notre bienfait. D’autres diffusent des infos complètements fausses, mais partagées par des milliers d’internautes, ce qui peut entrainer des drames parfois.

Les Fakes Coronavirus jouent sur les sentiments

Ceux qui partagent de fausses infos sur le COVID-19 savent pertinemment qu’ils ont un public de masse à leur écoute. Les français sont des victimes idéales, elles sont facilement manipulables en ligne et donc il est très pratique de propager un fake à grande échelle via les réseaux sociaux comme Twitter, Facebook, Snapchat…

Mais ce qui est frappant dans cette épidémie de fausses infos sur le COVID-19 c’est le partage via les messageries électroniques. Si vous, vos proches ou votre entreprise est victime d’une fausse information ayant entrainée un préjudice, contactez de préférence un avocat spécialisé dans le droit de l’internet. La loi protège les internautes, rare sont ceux qui vont jusqu’au tribunal, pourtant il existe des mesures pour punir les personnes mal intentionnées.

Tout doit être vérifié avant d’être partagé, car les Fake News peuvent tuer !

On ne peut pas en temps de crise sanitaire aussi grave comme celle du coronavirus partager des infos sans en vérifier leur source. Le cousin qui connait le frère du chef de l’hôpital de Mulhouse ou l’amie qui travaille au ministère de la santé, ce n’est pas crédible, il ne faut pas partager leurs publications ou mails. Vous vous rendez coupable de désinformation et pouvez être à l’origine d’un drame familial aussi. En Iran, des personnes sont décédées parce qu’elles ont consommé de l’alcool frelaté, soit-disant préconisé pour se protéger du COVID-19 !

fake covid 19
Info diffusée sur Facebook et partagée des milliers de fois depuis le 15 mars, alors que le chef de la réanimation médicale de Colmar a été interviewé le 20 mars sur BFM et que de nombreux médias confirment bien qu’il s’agit d’une fausse info, voir ici.

Les personnes fragiles émotionnellement sont certainement celles qui sont le plus à même de se faire piéger et donc elles partagent en masse des fausses infos. Elles vont voir circuler des posts sur Facebook, des fakes, elles tombent dans le panneau et pensent bien faire, car dans le post il y a toujours les bons mots pour rendre crédible ces fausses nouvelles sur le COVID-19 !

Une fausse information peut être considérée comme de la diffamation aussi, donc c’est juridiquement punissable.